top of page

Faut-il encore un Pilote dans l'avion ?

Évolution du métier de pilote de ligne

Alexandre Aubin

 

Ancien pilote de ligne

À l’approche de mon départ à la retraite (1er mai 2019), j’ai mené une réflexion sur le devenir de mon métier que je mets aujourd’hui à disposition et qui s’adresse au grand public comme aux professionnels.

Avec la perspective d’une grande mutation technologique de notre société, celle de l’automatisation globalisée, le métier de pilote de ligne fait partie de ceux qui seront remis en cause.

 

J’ai étudié l’histoire de l’aviation civile et ses ruptures technologiques, la formation et la santé des pilotes, abordé les sujets de l’automatisation et de l’intelligence artificielle pour imaginer la prochaine génération d’avion de ligne avec ou sans pilote.

Né en 1956, j’ai appris à piloter à l’aéroclub, puis je me suis perfectionné au Canada et aux USA. J’ai travaillé en Afrique comme pilote de brousse, à Marseille et au Bourget en aviation d’affaires, ensuite à Air Inter et Air France en tant que pilote de ligne.

J’ai piloté des monomoteurs et bimoteurs légers, l’Airbus 320 (pendant 18 ans) et le Boeing 777 (12 ans). J'ai été commandant de bord pendant 21 ans et je totalise 18 000 heures de vol.

Hommage

 

L'homme et la machine

« La grandeur d’un métier est peut-être avant tout d’unir les hommes :

il n’est qu’un luxe véritable, et c’est celui des relations humaines. »

 

« J’ai toujours pensé qu’aucun métier n’unit davantage l’homme et les machines. En ce sens, tous ceux qui rêvent d’un siècle de robot aérien sont bien présomptueux.

 

La technique n’est qu’un moyen, elle ne saurait être un but. Chaque progrès qu’elle marque augmente encore la servitude finale de l’homme

et grandit sa part.

 

Que les navigants d’aujourd’hui et tous ceux qui œuvrent dans les cabinets d’ingénieurs, les bureaux, les ateliers, les escales, ne l’oublient pas !

 

Qu’ils s’inspirent de leurs aînés, défricheurs de routes et se souviennent qu’ils sont tombés pour que la fraternité rayonne plus haut entre les hommes…

 

Tous seront payés largement de leurs sacrifices, si leurs aventures d’hier permettent aujourd’hui à ceux qui vivent au fond de la mine de voir

le ciel​.»

L'aviation d'hier

L'aviation d'hier

Aviation d'hier

L'aviation d'aujourd'hui

D'aujourd'hui

Gérer les risques

Gérer les risques

L'aviation de demain

De demain

Les dernières news

Remerciements

REMERCIEMENTS

Pour leurs relectures et leurs conseils, je remercie René Amalberti, docteur en médecine, psychologie et Facteurs Humains ; Alex Biron-Clark, commandant de bord et professeur d’anglais aéronautique ; Philippe Cabon, maître de conférences, à l’Institut de psychologie de l’université Paris-Descartes ; Jean-Loup Chrétien, ancien spationaute ; Serge Coulombel, ancien président du Syndicat des officiers mécaniciens navigants de l’aviation civile ; Frédéric Dehais, professeur en Facteurs Humains à l’ISAE Supaéro Toulouse ; Pierre Eyssette, commandant de bord à la retraite et ancien responsable des Facteurs Humains chez Air France ; Bruno Fontaine, consultant en systèmes informatiques ; François Gerland, commandant de bord à la retraite ; Alain Gras, professeur de sociologie émérite de l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne ; Jean Christophe Maguier, commandant de bord, ancien instructeur et contrôleur ; Jean Paries, Président de la Société Dédale, Sophie Poirot-Delpech, socio-anthropologue, enseignante de l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne et Annabelle Tournaire, copilote qui a participé à un LOSA chez Air France, ainsi que Marie Goset-Barreiro relectrice professionnelle.

Contact

Nous contacter

Success! Message received.

bottom of page