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Conclusion

Une majorité de personnes ayant répondu au questionnaire sur le devenir du métier de pilote de ligne croient qu’un avion avec passagers et sans pilote à bord volera dans les 20 ans (2034).

Cette opinion est corroborée par un nombre significatif de prévisionnistes scientifiques qui voient l’avenir de l’humanité sous le contrôle généralisé d’automates en tous genres, interconnectés et assistés par l’intelligence artificielle.

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Déjà les automatismes des avions sont plus performants que les pilotes en termes de précision et de fiabilité, et conviennent parfaitement pour gérer les situations nominales qui occupent la majeure partie des vols.

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Ainsi, à partir de la décennie 2030, la prochaine génération d’avions prévue pour remplacer les vieillissants Boeing 737 et Airbus 320 sera peut-être celle de l’avion sans pilote. Et dans ce marché très convoité, un autre constructeur pourrait bien remettre en cause le duopole Airbus/Boeing.

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La principale difficulté sera de gérer des évènements exceptionnels à distance ou à bord par un automate. Même si la plus-value du pilote n’est plus qu’à la marge, sa présence à bord reste indispensable pour la gestion de situations imprévues et imprévisibles, inévitables dans un système complexe. En effet, un cumul de pannes, ou un évènement inattendu que les concepteurs de logiciels n’auraient pas envisagé, peut nécessiter de l’imagination et une improvisation, dont l’intelligence artificielle n’est pas dotée contrairement au pilote entraîné.

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Face à la pénurie annoncée de pilote, le basculement vers l’avion sans pilote risque d’être plus rapide. Si l’industrie n’est pas prête, le changement se fera en passant par un seul pilote à bord.

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