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Le simulateur de vol, entre virtualité et réalité

Il s’agit d’un appareil qui restitue les sensations de mouvement et d’accélération et dont l’intérieur est exactement le même que celui du cockpit de l’avion, qu’il reproduit.

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Le simulateur est un des rares espaces de liberté où les pilotes peuvent être mis à l’épreuve sans mettre leur propre vie, ou l’avion, en danger.

Simulateur, simulatrice : personne qui, volontairement, simule un état physique ou psychique, cherche à se faire passer pour ce qu’il / elle n’est pas. Simuler : essayer de tromper autrui en imitant l’apparence d’une chose réelle. Exagérer un état, un sentiment. Simulacre : fausse apparence, illusion (Larousse).

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Le simulateur de vol une installation servant à l’instruction au sol du personnel navigant, capable de reproduire les différentes conditions de vol ainsi que les organes de commande et de contrôle d’un avion (franterm Néol. 1984).

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À l’origine, au début de la Seconde Guerre mondiale, aux USA, il y avait des entraîneurs au vol (Link trainer) pour préparer les pilotes au vol sans visibilité, aux instruments. Puis face à la complexification des avions et de leur utilisation, les premiers simulateurs sont arrivés aux alentours de 1960 avec les premiers avions à réaction.

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Il s’agit d’un appareil qui restitue les sensations de mouvement et d’accélération et dont l’intérieur est exactement le même que celui du cockpit de l’avion, qu’il reproduit. La qualité de restitution de la visualisation extérieure n’a cessé de s’améliorer au fil du temps.

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Le simulateur est un des rares espaces de liberté où les pilotes peuvent être mis à l’épreuve sans mettre leur propre vie, ou l’avion, en danger. Si l’on se crashe, ce n’est pas grave. Il permet l’apprentissage et les révisions des procédures nécessaires à l’utilisation de l’avion dans des conditions normales et anormales, d’améliorer le pilotage et le travail en équipage et d’appliquer une méthode de travail, à travers notamment une ritualisation de vérifications croisées (cross-check) et check-lists entre les pilotes, qui apporte un cadre de référence et une rigueur de travail. « L’acquisition pas à pas des procédures, la progression par sédimentation du savoir-faire ont pour finalité de doter le pilote d’automatismes qui le protégeront le moment venu contre les menaces, l’imprévu et la peur » (DUBEY G., MORICOT C., 2016).

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