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Accidentologie

L'accident surprend par sa soudaineté et caractérise la rupture d’un ordre établi. Il est naturel ; l’accident est un reflet des risques liés à nos activités humaines. Il n’y a pas de fatalité, de hasard malencontreux ou de « faute à pas de chance », lorsqu’un accident se produit, c’est que le terrain lui a été propice.

1) Qu’est-ce qu’un accident aérien ?

2) Pourquoi y en a-t-il et quelles en sont les causes ?

3) Comment s’en prémunir et gérer les risques ?

4) Comment identifier les précurseurs ?

5) Quelle est la politique aujourd’hui pour les éviter ?

 

1) Qu’est-ce qu’un accident aérien ?

 

D’après le Code de l’aviation civile, « un accident aérien est un évènement lié à l’utilisation d’un aéronef, qui se produit entre le moment où une personne monte à bord avec l’intention d’effectuer un vol […] et celui où elle est mortellement ou grièvement blessée […] ».

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Il surprend par sa soudaineté et caractérise la rupture d’un ordre établi. L’accident est naturel ; il est un reflet des risques liés à nos activités humaines. Il n’y a pas de fatalité, de hasard malencontreux ou de « faute à pas de chance », lorsqu’un accident se produit, c’est que le terrain lui a été propice.

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C’est un constat : l’accident est toujours prévisible et n’a finalement rien d’accidentel lorsqu’il survient.

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Lorsqu’il touche un système ultrasûr, comme le transport aérien, tolérant à l’erreur, c’est-à-dire comportant un nombre significatif de barrières de sécurité devant être franchies en même temps, c’est qu’il y a eu défaillance en profondeur d’un nombre important d’échelons. « Il résulte nécessairement d’un enchaînement de plusieurs causes toutes très peu probables » (BEA) mais qui se conjuguent à un moment précis ; un instant avant ou après, l’accident n’aurait pas eu lieu.

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Et l’on découvre au fur et à mesure que l’enquête avance la chaîne de responsabilités qui impacte jusqu’au plus haut niveau le pays d’immatriculation de l’avion, ainsi que la complaisance, la complicité, pour ne pas dire l’incompétence, de certains acteurs chargés de la sécurité.

Les accidents aériens n’épargnent personne : ni les responsables en charge de la sécurité des compagnies, comme celui de KLM à l’origine de l’accident le plus meurtrier de l’aviation en 1977, ni le chef pilote d’Airbus lors d’un vol d’essai à Toulouse en 1994.

 

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