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Le métier de pilote de ligne

Les pilotes se relaient pour faire voler un avion de ligne, car il s’agit d’amortir du matériel onéreux. Compte tenu de la complexité d’un avion, ils sont en général qualifiés sur un seul modèle qui peut être décliné en plusieurs versions.

Pilote un métier noble, mais contraignant

Les pilotes ont une place à part dans l’industrie du transport aérien. Ces nomades travaillent dans des cockpits exigus, souvent bruyants avec une faible pression atmosphérique et de l’air très sec. Comme les autres navigants de la cabine passagers, ils subissent les turbulences, les radiations solaires à cause de la diminution de la couche atmosphérique et celle d’ozone.

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Ils s’alimentent avec des plateaux repas sur les genoux, sauf sur certains avions comme les Airbus où il y a une tablette amovible, quand ils en ont le temps et souvent tout en travaillant. Ils subissent continuellement la pression temporelle, souffrent d’insomnies et de perte de références sociales du fait de leurs absences et de leur éloignement répétés.

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Il est demandé aux pilotes d’être à même de fournir l’optimum de leurs facultés cognitives et physiques depuis le début de leur mission, lors de la préparation du premier vol, jusqu’à la fin du dernier atterrissage, même après plusieurs heures de vol de nuit. Il est donc illusoire de vouloir les intégrer dans un quelconque processus industriel comme d’autres métiers.

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