Qui pilotera l'avion de demain ?
La transition se fera en passant à un seul pilote (22,4 %), puis à zéro, le seul à bord étant le commandant. Par souci d’économie, on peut imaginer un avion avec un pilote unique encore plus assisté par des automatismes.
Comme nous l’avons vu, cet essai a pour ambition de discuter de l’évolution du métier de pilote de ligne à l’horizon de la décennie 2030, au moment du remplacement du Boeing 737 (1967) et de son concurrent le plus direct l’Airbus 320 (1987).
Dans ce chapitre, j’analyse différents scénarios probables – d’après les réponses données à mon questionnaire en ligne, “Future of Air Transport Survey” –, basé sur trois modes de gestion de l’avion :
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depuis le cockpit, selon le modèle actuel avec deux pilotes, ou bien renforcé par la réintégration d’un ingénieur navigant, puis du mono-pilote ou technicien seul ;
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depuis la cabine passagers, par le chef de cabine ou un passager désigné ;
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du sol, par le centre de contrôle des opérations aériennes de la compagnie ou du contrôle aérien ;
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avion totalement autonome.
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