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Facteurs humains

Les FH relèvent de l’utilisation de bonnes pratiques, et, à l’image de Monsieur Jourdain, les pilotes y avaient déjà recours de façon empirique. L’apport des sciences cognitives a permis de les regrouper, de les formaliser et d’en faire une discipline à part entière.

Afin d’améliorer la sécurité aérienne, le facteur humain a été développé pour proposer des solutions plus efficaces.

 

Historique

 

Cette approche, qui fait l’inventaire des faiblesses et des forces d’un opérateur pilote, a pour but de présenter des comportements individuels et collectifs sûrs, et faire en sorte que la compétence collective soit supérieure à la somme des compétences individuelles (1+1>2).

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La naissance de cette nouvelle discipline est attribuée à la NASA, en 1979, lors d’une conférence, animée par le psychologue John Lauber, qui portait sur les accidents du transport aérien.

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Il fut demandé à un parterre de scientifiques comment des hommes et des femmes – civils et militaires, a priori en pleine possession de leurs moyens, bien entraînés, pilotant des avions en bon état et souvent par beau temps –, avaient pu provoquer des accidents ? Parmi les exemples présentés, le plus significatif était l’accident de Tenerife qui a fait 583 morts deux ans plus tôt (collision au sol entre deux B747 de KLM et Pan Am). Il reste encore à ce jour la catastrophe aérienne la plus meurtrière de tous les temps, un Big One selon Amalberti, capable de remettre en cause ce modèle de transport qui est stratégique, particulièrement pour les Américains avec leur pays continent. De plus, le commandant n’était autre que l’un des chefs pilotes de KLM, un responsable des plus compétents dans le domaine de la sécurité.

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