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Terrorisme
Le terrorisme est un acte de guerre illicite, un acte d’intimidation, qui utilise la violence sous toutes ses formes et qui vise principalement les civils. Le chaos occasionné après un attentat terroriste, amplifié par les médias et les réseaux sociaux, cherche à déstabiliser la société à des fins politiques, religieuses, idéologiques, ou une combinaison des trois.
Le terrorisme est un acte de guerre illicite, un acte d’intimidation, qui utilise la violence sous toutes ses formes et qui vise principalement les civils. Le chaos occasionné après un attentat terroriste, amplifié par les médias et les réseaux sociaux, cherche à déstabiliser la société à des fins politiques, religieuses, idéologiques, ou une combinaison des trois.
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Il est né sous la Révolution française avec la « doctrine des partisans de la Terreur » (Robespierre), puis a évolué au cours du xixe siècle pour désigner non plus une action de l’État mais contre lui : Irlande (1866), Russie (1883), Empire ottoman (1883), Inde (1906).
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Le xxe siècle a subi à son tour l’influence d’une kyrielle de menaces provenant de n’importe quel pays ou organisme prêt à régler ses comptes, ou à en découdre, notamment avec l’Occident. Il peut s’agir d’anciens alliés, d’une menace diffuse interne (banlieues défavorisées), d’actes isolés provenant de sectes (attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo, en 1995, qui a fait 12 morts) ou une attaque à la voiture piégée contre le bâtiment fédéral d’Oklahoma City faisant 168 victimes, commis par un citoyen américain d’extrême droite, opposé au siège de Waco au Texas.
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Depuis le 11 septembre 2001, le terrorisme a opéré un tournant. Le monde – manichéen et stable – défendu par les États-Unis s’est délité après l’effondrement du mur de Berlin. James Woolsey, ancien patron de la CIA, parle ainsi d’une quatrième guerre mondiale contre le terrorisme, après celle contre le communisme.
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Les attentats perpétrés par Al-Qaida se sont poursuivis faisant de nombreuses victimes en Europe : 191 dans la gare d’Atocha de Madrid en 2004 et 56 à Londres en 2005. D’autres ont eu lieu au nom de l’État islamique : dix ans plus tard, à Paris, faisant 147 morts ; 32 en mars 2016 à Bruxelles ; et 86 à Nice le 14 juillet 2016. Dernièrement en 2017, 4 personnes ont perdu la vie à Londres, 4 à Stockholm, 22 à Manchester, 15 à Barcelone et la liste va s’allonger.
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Depuis quelques années, l’État islamique (EI) est devenue l’organisation terroriste la plus active. Plus organisé, mieux structuré, l’EI se revendique à travers son leader Abou Bakr al-Baghdadi qui veut être son nouveau calife, comme un État à part entière avec son administration. Il revendique un territoire qui empiète sur l’Irak et la Syrie. L’EI en revanche cultive un paradoxe : celui de fonder un État protecteur, tout en envoyant ses combattants dans des actions suicides. En réalité il n’y a pas de véritable projet de société, sauf celui mortifère de destruction totale, de fin du monde.
Le terrorisme revendicatif et idéologique (voir Le manuscrit)
Détournement, attentat à la bombe, action kamikaze :
Il existe, dans le transport aérien, une menace bien réelle : celle d’une action illicite conduite contre un avion et ses passagers.
Utiliser un avion de ligne à des fins terroristes est aussi spectaculaire que symbolique, car l’appareil peut être transformé en arme de destruction massive (11 septembre 2001). « Ce qui caractérise l’ensemble des actes de violence et de destruction dirigés contre le transport aérien de passagers est la « relation triangulaire », auteur, victime, cible, commune à toute criminalité terroriste à base de prise d’otages, dont le transport aérien est un des symboles. Il est l’affirmation de la souveraineté de son État d’appartenance. Lorsqu’un transporteur aérien est victime d’un acte d’intervention illicite, dans la majorité des cas, la cible réelle est son État d’immatriculation. La plupart du temps, la responsabilité d’un État est engagée. »
La menace peut ainsi provenir de l’intérieur de l’avion lorsque des terroristes le détournent ou menacent de le faire exploser. Elle peut également être extérieure, lorsque l’avion est la cible de tirs de missiles, ou autres projectiles, ou qu’il est piraté à distance pour en prendre le contrôle afin d’exercer un chantage ou de dégrader ses systèmes de pilotage et de navigation pour le rendre incontrôlable.
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Après le 11 septembre et l’arrivée des kamikazes dans les avions, le mode opératoire a radicalement changé. Auparavant, les auteurs de détournement étaient soit des politiques, des criminels ou des psychopathes. Avec les suicidaires, les négociations sont tout simplement impossibles, seule la prévention ainsi que la protection des avions et des sites aéroportuaires sont en mesure de leur faire barrage.
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Dès qu’un avion ne suit plus la route de son plan de vol et sans explication du pilote, il y a suspicion de déroutement. Des pannes de communications et des erreurs d’affichage de fréquence radio ont conduit des armées à faire décoller leurs chasseurs. Mais que ferait la chasse si un appareil était manifestement détourné et conduit vers une grande ville ou un site stratégique ? La réponse n’est pas évidente, car, pour un pays démocrate et en temps de paix, prendre la décision d’abattre un avion de ligne est un acte d’une portée politique, juridique et symbolique d’une extrême gravité, et celle-ci ne pourra être prise qu’au plus haut niveau de l’État. En France, c’est le Premier ministre qui est décisionnaire dans ce genre de situation.
Cependant, depuis le 11 septembre, le transport aérien a su se prémunir face à la menace terroriste et compte tenu des moyens à mettre en œuvre pour frapper un avion, celui-ci est moins pris pour cible.